Pharmacie Jacques à Nancy en Meurthe-et-Moselle

Patrimoine classé Patrimoine urbain Pharmacie classée MH Bâtiment Art Nouveau

Pharmacie Jacques à Nancy

  • 33 Rue de la Commanderie
  • 54100 Nancy
Pharmacie Jacques à Nancy
Pharmacie Jacques à Nancy 
Pharmacie Jacques à Nancy 
Pharmacie Jacques à Nancy 
Crédit photo : Freb - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

XIXe siècle
Époque contemporaine
1900
2000
1902-1904
Construction de l'immeuble
15 juin 1977
Inscription aux monuments historiques
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Façades et toitures sur rues (cad. BZ 34) : inscription par arrêté du 15 juin 1977

Personnages clés

Victor Jacques Propriétaire initial de l'immeuble et pharmacien.
Lucien Bentz Architecte de l'immeuble.
Auguste Vautrin Sculpteur ayant réalisé le décor sculpté de l'immeuble.
Jacques Gruber Peintre verrier ayant réalisé les verrières de l'immeuble.
Justin Feretz Ébéniste-sculpteur ayant réalisé le mobilier de la pharmacie.

Origine et histoire de la Pharmacie

L'immeuble, construit entre 1902 et 1904 pour Victor Jacques qui y installe son officine au rez-de-chaussée, occupe l'angle de la rue de la Commanderie et de la rue Jeanne-d'Arc à Nancy. Il est attribué à l'architecte Lucien Bentz, ancien élève de l'école des Arts et Métiers de Châlons puis ingénieur de l'École Centrale des Arts et Manufactures de Paris. Le gros-oeuvre a été exécuté par l'entreprise nancéienne Dancelme frères. Le décor sculpté est dû à Auguste Vautrin, formé dans l'atelier de Paul Cayotte ; la date et les noms de l'architecte et du sculpteur figurent sur la façade de la rue Jeanne-d'Arc, sous le bandeau couronnant le premier niveau. Les verrières de l'imposte de la porte rue de la Commanderie et de la cage d'escalier ont été réalisées par le peintre verrier Jacques Gruber. L'édifice s'élève sur quatre niveaux, dont un étage de combles, et sa flèche a perdu ses épis de faîtage et sa crête. L'architecture n'est guère marquée par l'Art nouveau en dehors de la décoration d'Auguste Vautrin, qui met en scène des plantes médicinales. Le mobilier de la pharmacie, réalisé par l'ébéniste-sculpteur Justin Feretz (ou Ferez), disciple d'Eugène Vallin, a longtemps été considéré comme détruit avant d'être retrouvé et mis aux enchères en avril 2014. Les façades et toitures sur rues sont inscrites au titre des monuments historiques par arrêté du 15 juin 1977.

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